De nos jours, la transition vers les voitures électriques est inévitable. Face à la pollution et à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la Commission européenne a fixé l’objectif de mettre fin aux moteurs thermiques d’ici 2035. Cependant, si l’on examine de plus près, la fabrication des batteries utilisées dans les véhicules électriques nécessite une quantité considérable de métaux, tels que le lithium, le cobalt et le nickel. De plus, il existe une crise d’approvisionnement à court terme pour ces métaux essentiels.
Les métaux requis pour les batteries
Selon des études, la fabrication d’une batterie pour une voiture électrique nécessite entre 7 et 80 kilos de métaux tels que le lithium, le manganèse, le cobalt et le nickel. En revanche, une voiture thermique gaspille environ 17 000 litres de pétrole au cours de sa durée de vie. Les voitures thermiques gaspillent également cent fois plus de matières premières que les voitures électriques. Cependant, il convient de noter que les batteries évolueront dans le temps et adopteront de nouvelles technologies, telles que les supercondensateurs et le graphène, qui utiliseront des matériaux plus abondants dans la nature.
Adapter les usages des voitures électriques
Pour faire face aux enjeux environnementaux et aux problèmes d’approvisionnement en métaux, il est essentiel de repenser nos modes de transport et d’adapter nos usages. Une petite voiture électrique légère et compacte peut être une solution efficace pour les déplacements quotidiens des personnes vivant en périphérie des villes ou à la campagne. Pour les longs trajets, il est recommandé d’utiliser d’autres modes de transport, tels que le bus ou le train, et de louer une voiture électrique sur place. Il est temps de remettre en question notre dépendance à la voiture individuelle et d’adopter des solutions de déplacement plus durables et intermodales.
La criticité du cuivre
Le cuivre est un métal clé dans la fabrication des câbles électriques, des rails, des radiateurs automobiles, etc. Près de 40% de la consommation mondiale de cuivre est destinée à l’électricité et à l’électronique. Les véhicules électriques nécessitent trois fois plus de cuivre que les véhicules conventionnels, principalement en raison de leurs moteurs. À ce rythme d’extraction, nous épuiserons presque toutes les réserves de cuivre disponibles sur Terre d’ici vingt ans. Il est donc impossible de remplacer intégralement les voitures thermiques par des voitures électriques.
Conclusion
Il est important de ne pas se laisser influencer par la propagande publicitaire des constructeurs automobiles qui tentent de nous vendre des voitures électriques comme étant la solution miracle pour sauver la planète. Bien que les voitures électriques représentent une alternative plus respectueuse de l’environnement, elles ne doivent pas être considérées comme une solution universelle. Il est essentiel de repenser nos modes de déplacement, d’utiliser des alternatives durables et de partager les véhicules lorsque cela est possible. Le futur de la mobilité sera basé sur une vision collective et responsable, et il est temps d’adopter de nouveaux comportements pour préserver notre planète.