Le Parlement européen a pris une décision historique en votant en faveur de l’interdiction des véhicules à moteur thermique. Cette décision fait partie d’un ensemble de mesures présentées par la Commission européenne visant à réduire les émissions de CO2 de 55 % d’ici 2030.
Vers une ère de véhicules électriques
À partir de 2035, seuls les véhicules électriques à batteries répondant aux normes d’émissions nulles de l’Union européenne seront autorisés sur le marché du neuf. Depuis 2020, l’Europe impose aux constructeurs automobiles une limite moyenne de 95 grammes de CO2 par kilomètre, qui devra être réduite de 37,5 % d’ici 2030. L’objectif final est de parvenir à une réduction des émissions de 100 % d’ici 2035.
Une victoire majeure pour l’environnement
Cette décision a été accueillie favorablement par les défenseurs de l’environnement. Pascal Canfin, président de la commission parlementaire de l’environnement, a salué cette victoire majeure qui ouvre la voie vers une nouvelle ère de neutralité climatique. Cependant, cette décision devra encore être examinée par les chefs d’État et de gouvernement.
Un marché en pleine évolution
Dans un marché automobile en baisse, les voitures électriques connaissent une croissance significative, représentant près de 8 % des immatriculations en Europe de l’Ouest au cours des cinq premiers mois de cette année. Les nouvelles réglementations favoriseront davantage les voitures électriques et encourageront l’abandon des hybrides. Cela inquiète cependant une industrie qui emploie 14,6 millions de personnes dans l’Union européenne et qui repose encore beaucoup sur cette “technologie de transition”.
Un rejet surprenant pour le marché du carbone
Le Parlement européen a également été le théâtre d’un coup de théâtre avec le rejet d’un texte clé sur la réforme du marché européen du carbone. Ce rejet entraînera une renégociation de ce pilier du plan climat de l’UE en commission parlementaire. Les eurodéputés devaient se prononcer sur huit des quatorze textes proposés par la Commission européenne pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’UE de 55 % d’ici 2030.
Une avancée majeure pour l’environnement
Bien que ce rejet soit une déception, il montre aussi l’importance des débats sur les politiques climatiques en Europe. Les discussions se poursuivront pour trouver un compromis et assurer la mise en place de mesures efficaces pour lutter contre le changement climatique.
En conclusion, l’interdiction de la vente de voitures thermiques neuves à partir de 2035 est une décision historique qui marque une avancée majeure dans la transition vers des véhicules plus respectueux de l’environnement. Les voitures électriques deviendront la norme et contribueront à la réduction des émissions de CO2, ce qui est essentiel pour atteindre les objectifs climatiques de l’Union européenne.