Yahoo Actualités: Le rapport de l’ONU sur les violations des droits de l’homme au Xinjiang met en lumière des horreurs sans précédent

Yahoo Actualités: Le rapport de l’ONU sur les violations des droits de l’homme au Xinjiang met en lumière des horreurs sans précédent

Depuis près de 5 ans, les Ouïghours, une ethnie musulmane de la région du Xinjiang en Chine, sont détenus dans des camps et surveillés de près par les autorités chinoises. Après de longues attentes, l’ONU a enfin publié son rapport sur les violations des droits de l’homme au Xinjiang, dévoilant des preuves accablantes de l’oppression subie par cette population.

L’oppresseur sans pitié

Le traitement réservé aux Ouïghours par le gouvernement chinois a choqué le monde entier depuis plusieurs années. Les révélations se multiplient, des témoignages bouleversants d’anciens policiers chinois à la stérilisation forcée, en passant par la surveillance intensive et les images troublantes diffusées sur les réseaux sociaux. Malgré les condamnations internationales, la Chine nie ces accusations et a même reçu le soutien de 46 pays en 2020.

Des preuves irréfutables

Le New York Times a dévoilé des documents officiels chinois qui détaillent la politique répressive menée par le gouvernement à l’encontre des Ouïghours. Ces fuites révèlent que dès 2014, le président chinois Xi Jinping a ordonné une répression sans pitié contre le terrorisme et le séparatisme dans la région du Xinjiang, en utilisant les “organes de la dictature”. Les documents montrent également que les autorités locales ont été instruites pour endoctriner les étudiants et justifier l’enfermement de leur famille dans les camps, prétendant les “former” et les “soigner” de l’extrémisme.

À lire aussi  Les 10 meilleures caméras de surveillance 2023

Témoignages accablants

Des anciens détenus ont témoigné des conditions de vie inhumaines dans ces camps. Les prisonniers doivent chanter l’hymne du parti communiste chinois, réciter les pensées de Xi Jinping et regarder des vidéos de propagande. Ils sont privés de leur langue, de leur religion et de leurs traditions, sous peine de punition ou de torture. La Chine collecterait même les organes de cette minorité pour les utiliser à des fins médicales. Les preuves se multiplient, avec des vidéos prises par des drones montrant les déplacements massifs des détenus ouïghours.

Une histoire d’oppression

Les hostilités ont commencé avec des émeutes ethniques en 2009, qui ont conduit le gouvernement chinois à renforcer sa politique sécuritaire dans la région autonome du Xinjiang. Les attaques terroristes perpétrées par les Ouïghours à Pékin en 2013 et à Kunming et Urumqi en 2014 n’ont fait qu’accentuer les mesures extrêmes prises par le gouvernement. La construction des camps aurait débuté en 2017.

La population sous surveillance

Si environ un dixième de la population ouïghoure est enfermée dans les camps, le reste de la région du Xinjiang est également soumis à un contrôle étroit. Les autorités utilisent des caméras de surveillance, des logiciels espions dans les téléphones, la collecte de données biométriques, et imposent des restrictions de déplacement. La vie quotidienne est devenue un véritable cauchemar pour les Ouïghours, avec des restrictions sur la pratique religieuse, les traditions culturelles et les choix de vie.

La réaction de la communauté internationale

Michelle Bachelet, Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, a demandé à la Chine d’autoriser un accès total à la région du Xinjiang, mais les visites organisées ont été soigneusement contrôlées. En juillet 2020, 22 pays, dont la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, ont signé une lettre à l’ONU pour dénoncer la situation et appeler la Chine à mettre fin aux détentions arbitraires et aux restrictions de liberté de mouvement des Ouïghours. Cependant, 46 autres pays soutiennent la Chine et appellent la communauté internationale à ne pas se fier aux “informations non confirmées” avant de juger.

À lire aussi  Top 7 des outils gratuits de modélisation de processus en 2023

Les États-Unis prennent les devants

En juillet 2020, les États-Unis ont sanctionné la Chine pour son traitement des Ouïghours, en visant plusieurs entreprises impliquées dans cette persécution. L’administration Trump a dénoncé ces “pratiques effroyables” et infligé des sanctions à des dirigeants chinois, déclenchant également une prise de conscience chez d’autres marques occidentales.

Une pression croissante sur la Chine

De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer ces pratiques inhumaines. Les réseaux sociaux, les journalistes, les célébrités et les associations se mobilisent pour défendre les droits de l’homme et faire entendre la voix des Ouïghours opprimés.

Un rapport révolutionnaire de l’ONU

L’ONU a récemment publié un rapport choc sur les violations des droits de l’homme au Xinjiang, malgré les pressions exercées par la Chine. Ce rapport confirme les graves violations des droits humains et souligne la crédibilité des accusations de torture et de violences sexuelles dans la région. Il appelle la communauté internationale à agir de manière urgente pour que justice soit rendue aux Ouïghours. L’ONU demande aux gouvernements d’ouvrir une enquête indépendante et de prendre les mesures nécessaires pour rendre compte des atrocités commises.

La publication de ce rapport pourrait-elle enfin inciter la Chine à modifier sa politique et à mettre fin à cette oppression ? L’avenir nous le dira…