Les zones à faibles émissions (ZFE) ont un impact direct sur les professionnels, entraînant une réorganisation de leur flotte et une adaptation des modes de transport pour leurs employés.
Dans le contexte de la Loi LOM, qui impose un quota de véhicules propres pour les entreprises possédant une flotte de plus de 100 unités, il devient évident que les entreprises doivent verdir leur parc automobile.
Les enjeux environnementaux et sanitaires sont particulièrement importants car la majorité des émissions de gaz à effet de serre (GES) proviennent des véhicules de transport routier. Au 1er janvier 2022, on comptait 6,3 millions de véhicules utilitaires légers (VUL) en circulation en France, dont 95% sont des véhicules diesel.
Les restrictions d’accès et de circulation dans les ZFE peuvent compromettre l’activité et la production de certaines entreprises, notamment celles qui proposent des services de livraison et de transport de marchandises en zone urbaine, ainsi que les artisans se déplaçant chez leurs clients pour des travaux et dépannages.
Pour éviter une baisse de rendement, les professionnels ont tout intérêt à anticiper la conversion de leurs utilitaires en privilégiant les véhicules hybrides ou entièrement électriques.
En plus des aides gouvernementales telles que les primes à la conversion et les bonus écologiques, les entreprises peuvent bénéficier de l’exonération de la taxe sur les véhicules de société (TVS) ainsi que d’une fiscalité plus avantageuse, telle que l’allègement de la taxe sur la carte grise.
Les ZFE-m ont pour objectif de réduire les émissions polluantes dans les centres urbains. Bien qu’elles puissent être contraignantes pour les particuliers et les professionnels qui dépendent de leurs véhicules pour leurs déplacements, il est possible de bénéficier d’aides nationales et locales pour faciliter la transition vers des véhicules propres et encourager les déplacements doux.
En conclusion, les ZFE sont inévitables et nécessaires dans la lutte contre la pollution. Les professionnels doivent donc être prêts à s’adapter en verdisant leur flotte de véhicules et en utilisant des véhicules hybrides ou électriques. Avec les incitations fiscales et les aides disponibles, il est possible de minimiser les coûts liés à cette transition.