Comment devenir une famille d’accueil pour un chien-guide : tout ce que vous devez savoir

Comment devenir une famille d’accueil pour un chien-guide : tout ce que vous devez savoir

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À l’occasion de la Journée internationale des chiens-guides le 26 avril, l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse, basée à Nice, explique les démarches à suivre pour devenir une famille d’accueil bénévole pour ces animaux lors de leur formation avant qu’ils ne rejoignent leur bénéficiaire.

Les personnes malvoyantes ou aveugles dépendent de rares soutiens pour leurs déplacements quotidiens. C’est là que l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse intervient en encadrant la formation de ces chiens et en leur trouvant une famille d’accueil bénévole.

Comment postuler et quelles sont les contraintes ?

Pour devenir famille d’accueil, il est nécessaire de s’inscrire auprès de l’association. Une fois cette formalité administrative remplie, il suffit de remplir un dossier et un questionnaire en ligne. Ensuite, le centre d’éducation de l’association entre en contact avec la personne pour affiner sa demande et préciser ses besoins. La famille d’accueil est ensuite placée sur une liste d’attente pour recevoir un chien.

« Il est essentiel d’avoir du temps et d’être disponible pour le chien, de pouvoir se rendre régulièrement au centre d’éducation et de participer aux rendez-vous avec les éducateurs. Il y a beaucoup de déplacements prévus pour suivre le chien, généralement 2 ou 3 par mois. Il n’y a pas d’autres critères spécifiques, comme la nécessité d’avoir un jardin, par exemple. La mobilité et la disponibilité sont les principaux éléments à prendre en compte », insiste Margaux Passeri, de l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse. Elle ajoute également que « plusieurs petites règles doivent être respectées à la maison, car nous voulons que ces chiens deviennent d’excellents compagnons. Le chien ne doit pas manger les pantoufles et doit faire ses besoins dans le caniveau… ». L’association accompagne les familles tout au long de cet apprentissage.

Lorsqu’une famille d’accueil accueille un chiot, qui arrive vers l’âge de deux mois, elle le garde jusqu’à ce que le chien commence sa formation, vers 12 ou 14 mois. À ce moment-là, le chien intègre un programme de formation pour devenir chien-guide du lundi au vendredi, tandis que les familles d’accueil ne le reçoivent que les week-ends, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 18 à 20 mois. Certaines familles d’accueil ne s’occupent que des chiens les week-ends. L’objectif est de s’adapter aux changements de vie des familles. Certaines gardent les chiens jusqu’au début de leur formation, tandis que d’autres suivent l’intégralité du programme. En cas d’indisponibilité des familles d’accueil, l’association dispose de familles relais pour assurer une continuité dans l’apprentissage. Tous les frais (soins vétérinaires, nourriture, équipements, etc.) sont pris en charge par l’association. « Les seules dépenses que nous ne prenons pas en charge sont les éventuels dégâts dans la maison, nous ne rachetons pas les canapés ! » précise Margaux Passeri avec humour.

Quels chiens sont formés pour devenir des chiens-guides ?

En France, 90% des chiens-guides sont des labradors ou des labradors croisés golden retriever. L’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse fait partie de la fédération française des associations de chiens-guides, qui compte 10 écoles réparties dans tout le pays, ainsi qu’un réseau d’élevage spécifique pour fournir les chiots. D’autres races, comme le berger allemand ou le caniche royal, peuvent également devenir des chiens-guides, mais elles représentent moins de 10% du total en France.

Comment sont choisis les bénéficiaires des chiens-guides ?

Une équipe pluridisciplinaire de l’association s’assure en amont que le chien-guide est la meilleure solution pour la personne aveugle ou malvoyante. « Si nous avons un chien dynamique, nous l’associerons à une personne tout aussi dynamique. Nous avons un suivi et deux journées de sensibilisation au sein des écoles, où les personnes viennent rencontrer l’équipe et les chiens. Nous faisons une première sortie, un brossage, et nous nous assurons que le chien-guide convient à son maître. Lorsque nous remettons un chien, nous appelons cela la “remise”, puis nous effectuons un suivi de 15 jours, une semaine à l’école et une semaine chez le bénéficiaire en compagnie de l’éducateur. Il s’agit d’un processus important. Chaque année, nous revenons voir le chien et son bénéficiaire pour nous assurer de leur bien-être », explique Margaux Passeri.

Quand les chiens sont-ils donnés aux bénéficiaires ?

Le processus permettant à un chien de devenir chien-guide est long. Il en va de même pour le choix des bénéficiaires de ces animaux. « Nous voulons être certains que le chien-guide est la bonne solution pour leur handicap visuel. Pour pouvoir en obtenir un, la personne doit déjà être autonome dans la rue, connaître ses trajets et savoir se repérer avec sa canne blanche. Le chien va sécuriser son parcours, mais c’est la personne qui donne les ordres, que ce soit au coin d’un immeuble, à un passage piéton, etc. Le maître reste toujours le maître », souligne Margaux Passeri. « Nous nous efforçons de trouver la meilleure équipe maître/chien possible », ajoute-t-elle.

Comment les familles d’accueil vivent-elles tout ce processus ?

Stéphanie Castera, son mari et leurs filles ont accueilli un nouveau « Prince charmant » dans leur foyer. Dans leur maison de La Turbie, ils n’avaient eu qu’un chat pendant 16 ans, leur seul animal de compagnie. « Prince a récemment obtenu son diplôme. Nous le gardons encore car l’association n’a pas trouvé de personne déficiente qui serait une bonne correspondance pour lui. Il a passé deux tests cette semaine, donc je pense qu’il nous quittera dans un mois », explique cette mère de famille avec une légère tristesse dans la voix.

« Au départ, mon mari, mes filles et moi-même souhaitions adopter. Des amis étaient famille d’accueil pour un chien-guide, mais seulement le week-end. Nous nous sommes dit que c’était pour une bonne cause, alors pourquoi pas nous inscrire et remplir un dossier. Nous avons été sélectionnés, c’était pendant le premier confinement (du 17 mars au 11 mai 2020). On nous a dit que l’attente serait longue et que nous aurions un chien pour Noël. Mais en juillet, l’école nous a appelés pour un problème de garde d’un chien pendant un week-end. C’était Prince. L’éducatrice nous a prévenus qu’il était spécial car il mangeait un peu de tout, même des cailloux, et qu’il fallait faire très attention », raconte Stéphanie.

Lorsqu’il était temps de rendre Prince après ce week-end de trois jours, Stéphanie a demandé à l’association ce qu’il adviendrait de leur nouvel ami à quatre pattes. Finalement, elle a proposé de le garder. Sans aucun regret.

« Il y a eu une connexion entre ce chien et notre famille. Nous sommes partis en vacances avec lui en août, alors que nous n’avions jamais eu de chien auparavant. Cette expérience a été complètement nouvelle, mais notre éducatrice, Audrey, nous a appris tout ce qu’il fallait savoir au début. Nous avons pris confiance en lui, petit à petit. Même pendant les vacances, nous pouvions la joindre pour demander des conseils. En plus d’être un chien, il y a certains protocoles à respecter car il doit devenir un chien-guide. Il a progressé étape par étape jusqu’à l’obtention de son diplôme », explique-t-elle.

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Stéphanie, son mari et leurs enfants, âgés de 12 et 17 ans, sont déjà prêts à renouveler l’expérience et à accueillir un nouvel animal chez eux. C’est une décision qui s’est ancrée au fil des mois, grâce à la qualité du suivi de l’association qui les encadre et dont ils ne cessent de vanter les mérites. La famille Castera a trouvé un compagnon fidèle ces derniers mois et espère simplement avoir des nouvelles de Prince de temps en temps, une fois qu’il aura trouvé une nouvelle maison.

Ne manquez pas l’opportunité de devenir famille d’accueil pour un chien-guide et d’avoir un impact positif dans la vie d’une personne malvoyante ou aveugle. Les chiens-guides jouent un rôle essentiel dans leur autonomie et leur sécurité. Rejoignez l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse dès aujourd’hui et faites une différence dans la vie de quelqu’un.

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À l’occasion de la Journée internationale des chiens-guides le 26 avril, l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse, basée à Nice, explique les démarches à suivre pour devenir une famille d’accueil bénévole pour ces animaux lors de leur formation avant qu’ils ne rejoignent leur bénéficiaire.

Les personnes malvoyantes ou aveugles dépendent de rares soutiens pour leurs déplacements quotidiens. C’est là que l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse intervient en encadrant la formation de ces chiens et en leur trouvant une famille d’accueil bénévole.

Comment postuler et quelles sont les contraintes ?

Pour devenir famille d’accueil, il est nécessaire de s’inscrire auprès de l’association. Une fois cette formalité administrative remplie, il suffit de remplir un dossier et un questionnaire en ligne. Ensuite, le centre d’éducation de l’association entre en contact avec la personne pour affiner sa demande et préciser ses besoins. La famille d’accueil est ensuite placée sur une liste d’attente pour recevoir un chien.

« Il est essentiel d’avoir du temps et d’être disponible pour le chien, de pouvoir se rendre régulièrement au centre d’éducation et de participer aux rendez-vous avec les éducateurs. Il y a beaucoup de déplacements prévus pour suivre le chien, généralement 2 ou 3 par mois. Il n’y a pas d’autres critères spécifiques, comme la nécessité d’avoir un jardin, par exemple. La mobilité et la disponibilité sont les principaux éléments à prendre en compte », insiste Margaux Passeri, de l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse. Elle ajoute également que « plusieurs petites règles doivent être respectées à la maison, car nous voulons que ces chiens deviennent d’excellents compagnons. Le chien ne doit pas manger les pantoufles et doit faire ses besoins dans le caniveau… ». L’association accompagne les familles tout au long de cet apprentissage.

Lorsqu’une famille d’accueil accueille un chiot, qui arrive vers l’âge de deux mois, elle le garde jusqu’à ce que le chien commence sa formation, vers 12 ou 14 mois. À ce moment-là, le chien intègre un programme de formation pour devenir chien-guide du lundi au vendredi, tandis que les familles d’accueil ne le reçoivent que les week-ends, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 18 à 20 mois. Certaines familles d’accueil ne s’occupent que des chiens les week-ends. L’objectif est de s’adapter aux changements de vie des familles. Certaines gardent les chiens jusqu’au début de leur formation, tandis que d’autres suivent l’intégralité du programme. En cas d’indisponibilité des familles d’accueil, l’association dispose de familles relais pour assurer une continuité dans l’apprentissage. Tous les frais (soins vétérinaires, nourriture, équipements, etc.) sont pris en charge par l’association. « Les seules dépenses que nous ne prenons pas en charge sont les éventuels dégâts dans la maison, nous ne rachetons pas les canapés ! » précise Margaux Passeri avec humour.

Quels chiens sont formés pour devenir des chiens-guides ?

En France, 90% des chiens-guides sont des labradors ou des labradors croisés golden retriever. L’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse fait partie de la fédération française des associations de chiens-guides, qui compte 10 écoles réparties dans tout le pays, ainsi qu’un réseau d’élevage spécifique pour fournir les chiots. D’autres races, comme le berger allemand ou le caniche royal, peuvent également devenir des chiens-guides, mais elles représentent moins de 10% du total en France.

Comment sont choisis les bénéficiaires des chiens-guides ?

Une équipe pluridisciplinaire de l’association s’assure en amont que le chien-guide est la meilleure solution pour la personne aveugle ou malvoyante. « Si nous avons un chien dynamique, nous l’associerons à une personne tout aussi dynamique. Nous avons un suivi et deux journées de sensibilisation au sein des écoles, où les personnes viennent rencontrer l’équipe et les chiens. Nous faisons une première sortie, un brossage, et nous nous assurons que le chien-guide convient à son maître. Lorsque nous remettons un chien, nous appelons cela la “remise”, puis nous effectuons un suivi de 15 jours, une semaine à l’école et une semaine chez le bénéficiaire en compagnie de l’éducateur. Il s’agit d’un processus important. Chaque année, nous revenons voir le chien et son bénéficiaire pour nous assurer de leur bien-être », explique Margaux Passeri.

Quand les chiens sont-ils donnés aux bénéficiaires ?

Le processus permettant à un chien de devenir chien-guide est long. Il en va de même pour le choix des bénéficiaires de ces animaux. « Nous voulons être certains que le chien-guide est la bonne solution pour leur handicap visuel. Pour pouvoir en obtenir un, la personne doit déjà être autonome dans la rue, connaître ses trajets et savoir se repérer avec sa canne blanche. Le chien va sécuriser son parcours, mais c’est la personne qui donne les ordres, que ce soit au coin d’un immeuble, à un passage piéton, etc. Le maître reste toujours le maître », souligne Margaux Passeri. « Nous nous efforçons de trouver la meilleure équipe maître/chien possible », ajoute-t-elle.

Comment les familles d’accueil vivent-elles tout ce processus ?

Stéphanie Castera, son mari et leurs filles ont accueilli un nouveau « Prince charmant » dans leur foyer. Dans leur maison de La Turbie, ils n’avaient eu qu’un chat pendant 16 ans, leur seul animal de compagnie. « Prince a récemment obtenu son diplôme. Nous le gardons encore car l’association n’a pas trouvé de personne déficiente qui serait une bonne correspondance pour lui. Il a passé deux tests cette semaine, donc je pense qu’il nous quittera dans un mois », explique cette mère de famille avec une légère tristesse dans la voix.

« Au départ, mon mari, mes filles et moi-même souhaitions adopter. Des amis étaient famille d’accueil pour un chien-guide, mais seulement le week-end. Nous nous sommes dit que c’était pour une bonne cause, alors pourquoi pas nous inscrire et remplir un dossier. Nous avons été sélectionnés, c’était pendant le premier confinement (du 17 mars au 11 mai 2020). On nous a dit que l’attente serait longue et que nous aurions un chien pour Noël. Mais en juillet, l’école nous a appelés pour un problème de garde d’un chien pendant un week-end. C’était Prince. L’éducatrice nous a prévenus qu’il était spécial car il mangeait un peu de tout, même des cailloux, et qu’il fallait faire très attention », raconte Stéphanie.

Lorsqu’il était temps de rendre Prince après ce week-end de trois jours, Stéphanie a demandé à l’association ce qu’il adviendrait de leur nouvel ami à quatre pattes. Finalement, elle a proposé de le garder. Sans aucun regret.

« Il y a eu une connexion entre ce chien et notre famille. Nous sommes partis en vacances avec lui en août, alors que nous n’avions jamais eu de chien auparavant. Cette expérience a été complètement nouvelle, mais notre éducatrice, Audrey, nous a appris tout ce qu’il fallait savoir au début. Nous avons pris confiance en lui, petit à petit. Même pendant les vacances, nous pouvions la joindre pour demander des conseils. En plus d’être un chien, il y a certains protocoles à respecter car il doit devenir un chien-guide. Il a progressé étape par étape jusqu’à l’obtention de son diplôme », explique-t-elle.

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Stéphanie, son mari et leurs enfants, âgés de 12 et 17 ans, sont déjà prêts à renouveler l’expérience et à accueillir un nouvel animal chez eux. C’est une décision qui s’est ancrée au fil des mois, grâce à la qualité du suivi de l’association qui les encadre et dont ils ne cessent de vanter les mérites. La famille Castera a trouvé un compagnon fidèle ces derniers mois et espère simplement avoir des nouvelles de Prince de temps en temps, une fois qu’il aura trouvé une nouvelle maison.

Ne manquez pas l’opportunité de devenir famille d’accueil pour un chien-guide et d’avoir un impact positif dans la vie d’une personne malvoyante ou aveugle. Les chiens-guides jouent un rôle essentiel dans leur autonomie et leur sécurité. Rejoignez l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse dès aujourd’hui et faites une différence dans la vie de quelqu’un.

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À l’occasion de la Journée internationale des chiens-guides le 26 avril, l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse, basée à Nice, explique les démarches à suivre pour devenir une famille d’accueil bénévole pour ces animaux lors de leur formation avant qu’ils ne rejoignent leur bénéficiaire.

Les personnes malvoyantes ou aveugles dépendent de rares soutiens pour leurs déplacements quotidiens. C’est là que l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse intervient en encadrant la formation de ces chiens et en leur trouvant une famille d’accueil bénévole.

Comment postuler et quelles sont les contraintes ?

Pour devenir famille d’accueil, il est nécessaire de s’inscrire auprès de l’association. Une fois cette formalité administrative remplie, il suffit de remplir un dossier et un questionnaire en ligne. Ensuite, le centre d’éducation de l’association entre en contact avec la personne pour affiner sa demande et préciser ses besoins. La famille d’accueil est ensuite placée sur une liste d’attente pour recevoir un chien.

« Il est essentiel d’avoir du temps et d’être disponible pour le chien, de pouvoir se rendre régulièrement au centre d’éducation et de participer aux rendez-vous avec les éducateurs. Il y a beaucoup de déplacements prévus pour suivre le chien, généralement 2 ou 3 par mois. Il n’y a pas d’autres critères spécifiques, comme la nécessité d’avoir un jardin, par exemple. La mobilité et la disponibilité sont les principaux éléments à prendre en compte », insiste Margaux Passeri, de l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse. Elle ajoute également que « plusieurs petites règles doivent être respectées à la maison, car nous voulons que ces chiens deviennent d’excellents compagnons. Le chien ne doit pas manger les pantoufles et doit faire ses besoins dans le caniveau… ». L’association accompagne les familles tout au long de cet apprentissage.

Lorsqu’une famille d’accueil accueille un chiot, qui arrive vers l’âge de deux mois, elle le garde jusqu’à ce que le chien commence sa formation, vers 12 ou 14 mois. À ce moment-là, le chien intègre un programme de formation pour devenir chien-guide du lundi au vendredi, tandis que les familles d’accueil ne le reçoivent que les week-ends, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 18 à 20 mois. Certaines familles d’accueil ne s’occupent que des chiens les week-ends. L’objectif est de s’adapter aux changements de vie des familles. Certaines gardent les chiens jusqu’au début de leur formation, tandis que d’autres suivent l’intégralité du programme. En cas d’indisponibilité des familles d’accueil, l’association dispose de familles relais pour assurer une continuité dans l’apprentissage. Tous les frais (soins vétérinaires, nourriture, équipements, etc.) sont pris en charge par l’association. « Les seules dépenses que nous ne prenons pas en charge sont les éventuels dégâts dans la maison, nous ne rachetons pas les canapés ! » précise Margaux Passeri avec humour.

Quels chiens sont formés pour devenir des chiens-guides ?

En France, 90% des chiens-guides sont des labradors ou des labradors croisés golden retriever. L’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse fait partie de la fédération française des associations de chiens-guides, qui compte 10 écoles réparties dans tout le pays, ainsi qu’un réseau d’élevage spécifique pour fournir les chiots. D’autres races, comme le berger allemand ou le caniche royal, peuvent également devenir des chiens-guides, mais elles représentent moins de 10% du total en France.

Comment sont choisis les bénéficiaires des chiens-guides ?

Une équipe pluridisciplinaire de l’association s’assure en amont que le chien-guide est la meilleure solution pour la personne aveugle ou malvoyante. « Si nous avons un chien dynamique, nous l’associerons à une personne tout aussi dynamique. Nous avons un suivi et deux journées de sensibilisation au sein des écoles, où les personnes viennent rencontrer l’équipe et les chiens. Nous faisons une première sortie, un brossage, et nous nous assurons que le chien-guide convient à son maître. Lorsque nous remettons un chien, nous appelons cela la “remise”, puis nous effectuons un suivi de 15 jours, une semaine à l’école et une semaine chez le bénéficiaire en compagnie de l’éducateur. Il s’agit d’un processus important. Chaque année, nous revenons voir le chien et son bénéficiaire pour nous assurer de leur bien-être », explique Margaux Passeri.

Quand les chiens sont-ils donnés aux bénéficiaires ?

Le processus permettant à un chien de devenir chien-guide est long. Il en va de même pour le choix des bénéficiaires de ces animaux. « Nous voulons être certains que le chien-guide est la bonne solution pour leur handicap visuel. Pour pouvoir en obtenir un, la personne doit déjà être autonome dans la rue, connaître ses trajets et savoir se repérer avec sa canne blanche. Le chien va sécuriser son parcours, mais c’est la personne qui donne les ordres, que ce soit au coin d’un immeuble, à un passage piéton, etc. Le maître reste toujours le maître », souligne Margaux Passeri. « Nous nous efforçons de trouver la meilleure équipe maître/chien possible », ajoute-t-elle.

Comment les familles d’accueil vivent-elles tout ce processus ?

Stéphanie Castera, son mari et leurs filles ont accueilli un nouveau « Prince charmant » dans leur foyer. Dans leur maison de La Turbie, ils n’avaient eu qu’un chat pendant 16 ans, leur seul animal de compagnie. « Prince a récemment obtenu son diplôme. Nous le gardons encore car l’association n’a pas trouvé de personne déficiente qui serait une bonne correspondance pour lui. Il a passé deux tests cette semaine, donc je pense qu’il nous quittera dans un mois », explique cette mère de famille avec une légère tristesse dans la voix.

« Au départ, mon mari, mes filles et moi-même souhaitions adopter. Des amis étaient famille d’accueil pour un chien-guide, mais seulement le week-end. Nous nous sommes dit que c’était pour une bonne cause, alors pourquoi pas nous inscrire et remplir un dossier. Nous avons été sélectionnés, c’était pendant le premier confinement (du 17 mars au 11 mai 2020). On nous a dit que l’attente serait longue et que nous aurions un chien pour Noël. Mais en juillet, l’école nous a appelés pour un problème de garde d’un chien pendant un week-end. C’était Prince. L’éducatrice nous a prévenus qu’il était spécial car il mangeait un peu de tout, même des cailloux, et qu’il fallait faire très attention », raconte Stéphanie.

Lorsqu’il était temps de rendre Prince après ce week-end de trois jours, Stéphanie a demandé à l’association ce qu’il adviendrait de leur nouvel ami à quatre pattes. Finalement, elle a proposé de le garder. Sans aucun regret.

« Il y a eu une connexion entre ce chien et notre famille. Nous sommes partis en vacances avec lui en août, alors que nous n’avions jamais eu de chien auparavant. Cette expérience a été complètement nouvelle, mais notre éducatrice, Audrey, nous a appris tout ce qu’il fallait savoir au début. Nous avons pris confiance en lui, petit à petit. Même pendant les vacances, nous pouvions la joindre pour demander des conseils. En plus d’être un chien, il y a certains protocoles à respecter car il doit devenir un chien-guide. Il a progressé étape par étape jusqu’à l’obtention de son diplôme », explique-t-elle.

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Stéphanie, son mari et leurs enfants, âgés de 12 et 17 ans, sont déjà prêts à renouveler l’expérience et à accueillir un nouvel animal chez eux. C’est une décision qui s’est ancrée au fil des mois, grâce à la qualité du suivi de l’association qui les encadre et dont ils ne cessent de vanter les mérites. La famille Castera a trouvé un compagnon fidèle ces derniers mois et espère simplement avoir des nouvelles de Prince de temps en temps, une fois qu’il aura trouvé une nouvelle maison.

Ne manquez pas l’opportunité de devenir famille d’accueil pour un chien-guide et d’avoir un impact positif dans la vie d’une personne malvoyante ou aveugle. Les chiens-guides jouent un rôle essentiel dans leur autonomie et leur sécurité. Rejoignez l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse dès aujourd’hui et faites une différence dans la vie de quelqu’un.

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À l’occasion de la Journée internationale des chiens-guides le 26 avril, l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse, basée à Nice, explique les démarches à suivre pour devenir une famille d’accueil bénévole pour ces animaux lors de leur formation avant qu’ils ne rejoignent leur bénéficiaire.

Les personnes malvoyantes ou aveugles dépendent de rares soutiens pour leurs déplacements quotidiens. C’est là que l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse intervient en encadrant la formation de ces chiens et en leur trouvant une famille d’accueil bénévole.

Comment postuler et quelles sont les contraintes ?

Pour devenir famille d’accueil, il est nécessaire de s’inscrire auprès de l’association. Une fois cette formalité administrative remplie, il suffit de remplir un dossier et un questionnaire en ligne. Ensuite, le centre d’éducation de l’association entre en contact avec la personne pour affiner sa demande et préciser ses besoins. La famille d’accueil est ensuite placée sur une liste d’attente pour recevoir un chien.

« Il est essentiel d’avoir du temps et d’être disponible pour le chien, de pouvoir se rendre régulièrement au centre d’éducation et de participer aux rendez-vous avec les éducateurs. Il y a beaucoup de déplacements prévus pour suivre le chien, généralement 2 ou 3 par mois. Il n’y a pas d’autres critères spécifiques, comme la nécessité d’avoir un jardin, par exemple. La mobilité et la disponibilité sont les principaux éléments à prendre en compte », insiste Margaux Passeri, de l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse. Elle ajoute également que « plusieurs petites règles doivent être respectées à la maison, car nous voulons que ces chiens deviennent d’excellents compagnons. Le chien ne doit pas manger les pantoufles et doit faire ses besoins dans le caniveau… ». L’association accompagne les familles tout au long de cet apprentissage.

Lorsqu’une famille d’accueil accueille un chiot, qui arrive vers l’âge de deux mois, elle le garde jusqu’à ce que le chien commence sa formation, vers 12 ou 14 mois. À ce moment-là, le chien intègre un programme de formation pour devenir chien-guide du lundi au vendredi, tandis que les familles d’accueil ne le reçoivent que les week-ends, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 18 à 20 mois. Certaines familles d’accueil ne s’occupent que des chiens les week-ends. L’objectif est de s’adapter aux changements de vie des familles. Certaines gardent les chiens jusqu’au début de leur formation, tandis que d’autres suivent l’intégralité du programme. En cas d’indisponibilité des familles d’accueil, l’association dispose de familles relais pour assurer une continuité dans l’apprentissage. Tous les frais (soins vétérinaires, nourriture, équipements, etc.) sont pris en charge par l’association. « Les seules dépenses que nous ne prenons pas en charge sont les éventuels dégâts dans la maison, nous ne rachetons pas les canapés ! » précise Margaux Passeri avec humour.

Quels chiens sont formés pour devenir des chiens-guides ?

En France, 90% des chiens-guides sont des labradors ou des labradors croisés golden retriever. L’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse fait partie de la fédération française des associations de chiens-guides, qui compte 10 écoles réparties dans tout le pays, ainsi qu’un réseau d’élevage spécifique pour fournir les chiots. D’autres races, comme le berger allemand ou le caniche royal, peuvent également devenir des chiens-guides, mais elles représentent moins de 10% du total en France.

Comment sont choisis les bénéficiaires des chiens-guides ?

Une équipe pluridisciplinaire de l’association s’assure en amont que le chien-guide est la meilleure solution pour la personne aveugle ou malvoyante. « Si nous avons un chien dynamique, nous l’associerons à une personne tout aussi dynamique. Nous avons un suivi et deux journées de sensibilisation au sein des écoles, où les personnes viennent rencontrer l’équipe et les chiens. Nous faisons une première sortie, un brossage, et nous nous assurons que le chien-guide convient à son maître. Lorsque nous remettons un chien, nous appelons cela la “remise”, puis nous effectuons un suivi de 15 jours, une semaine à l’école et une semaine chez le bénéficiaire en compagnie de l’éducateur. Il s’agit d’un processus important. Chaque année, nous revenons voir le chien et son bénéficiaire pour nous assurer de leur bien-être », explique Margaux Passeri.

Quand les chiens sont-ils donnés aux bénéficiaires ?

Le processus permettant à un chien de devenir chien-guide est long. Il en va de même pour le choix des bénéficiaires de ces animaux. « Nous voulons être certains que le chien-guide est la bonne solution pour leur handicap visuel. Pour pouvoir en obtenir un, la personne doit déjà être autonome dans la rue, connaître ses trajets et savoir se repérer avec sa canne blanche. Le chien va sécuriser son parcours, mais c’est la personne qui donne les ordres, que ce soit au coin d’un immeuble, à un passage piéton, etc. Le maître reste toujours le maître », souligne Margaux Passeri. « Nous nous efforçons de trouver la meilleure équipe maître/chien possible », ajoute-t-elle.

Comment les familles d’accueil vivent-elles tout ce processus ?

Stéphanie Castera, son mari et leurs filles ont accueilli un nouveau « Prince charmant » dans leur foyer. Dans leur maison de La Turbie, ils n’avaient eu qu’un chat pendant 16 ans, leur seul animal de compagnie. « Prince a récemment obtenu son diplôme. Nous le gardons encore car l’association n’a pas trouvé de personne déficiente qui serait une bonne correspondance pour lui. Il a passé deux tests cette semaine, donc je pense qu’il nous quittera dans un mois », explique cette mère de famille avec une légère tristesse dans la voix.

« Au départ, mon mari, mes filles et moi-même souhaitions adopter. Des amis étaient famille d’accueil pour un chien-guide, mais seulement le week-end. Nous nous sommes dit que c’était pour une bonne cause, alors pourquoi pas nous inscrire et remplir un dossier. Nous avons été sélectionnés, c’était pendant le premier confinement (du 17 mars au 11 mai 2020). On nous a dit que l’attente serait longue et que nous aurions un chien pour Noël. Mais en juillet, l’école nous a appelés pour un problème de garde d’un chien pendant un week-end. C’était Prince. L’éducatrice nous a prévenus qu’il était spécial car il mangeait un peu de tout, même des cailloux, et qu’il fallait faire très attention », raconte Stéphanie.

Lorsqu’il était temps de rendre Prince après ce week-end de trois jours, Stéphanie a demandé à l’association ce qu’il adviendrait de leur nouvel ami à quatre pattes. Finalement, elle a proposé de le garder. Sans aucun regret.

« Il y a eu une connexion entre ce chien et notre famille. Nous sommes partis en vacances avec lui en août, alors que nous n’avions jamais eu de chien auparavant. Cette expérience a été complètement nouvelle, mais notre éducatrice, Audrey, nous a appris tout ce qu’il fallait savoir au début. Nous avons pris confiance en lui, petit à petit. Même pendant les vacances, nous pouvions la joindre pour demander des conseils. En plus d’être un chien, il y a certains protocoles à respecter car il doit devenir un chien-guide. Il a progressé étape par étape jusqu’à l’obtention de son diplôme », explique-t-elle.

Stéphanie, son mari et leurs enfants, âgés de 12 et 17 ans, sont déjà prêts à renouveler l’expérience et à accueillir un nouvel animal chez eux. C’est une décision qui s’est ancrée au fil des mois, grâce à la qualité du suivi de l’association qui les encadre et dont ils ne cessent de vanter les mérites. La famille Castera a trouvé un compagnon fidèle ces derniers mois et espère simplement avoir des nouvelles de Prince de temps en temps, une fois qu’il aura trouvé une nouvelle maison.

Ne manquez pas l’opportunité de devenir famille d’accueil pour un chien-guide et d’avoir un impact positif dans la vie d’une personne malvoyante ou aveugle. Les chiens-guides jouent un rôle essentiel dans leur autonomie et leur sécurité. Rejoignez l’Association des Chiens Guides d’Aveugles de Provence Côte d’Azur Corse dès aujourd’hui et faites une différence dans la vie de quelqu’un.